mercredi 21 juillet 2010

P R A G U E - Jour 0 - Aller

Mardi 29 juin 2010 - Mercredi 30 juin 2010

C'est le jour du grand départ! C'est la première fois que je prendrai l'avion pour un vol international et je vous avoue que je suis un peu nerveuse. Fidèle à moi-même, j'ai fait ma valise la veille et celle à Léo le lendemain, quelques heures avant de partir. Ça en fait des choses à penser lorsqu'on voyage avec un bébé. Le lait en assez grande quantité pour ne pas en manquer des deux semaines que nous seront partis, les céréales, les petites cuillères, des couches, des lingettes humides, etc.

J'étais un brin stressée avant que nous quittions la maison et je crois que bébé s'en est ressenti. Il était en crise, chose qu'il ne fait pas habituellement. Le tout s'est résorbé une fois qu'on a quitté la maison.

Une de mes interrogations quant au fait de prendre l'avion avec Léo, c'était par rapport à la poussette. Y a-t-il une limite de grosseur, poids, etc? Il semble que non et les compagnies aériennes nous facilitent franchement la tâche à nous, chers parents qui voyageons avec un bambin.

Tout d'abord, on passe automatiquement en mode "Speedy Boarding". C'est-à-dire que nous prenons place à bord de l'avion en premier, tout de suite après les gens première classe. C'est pratique, car on ne fait pas la file très longtemps mais ce l'est encore plus quand on n'a pas de siège désigné. Ce qui était le cas lors des vols Paris-Prague et Prague-Paris, avec EasyJet. C'est la loi du "premier arrivé, premier servi" qui règne. Quant à la poussette, on la laisse au dernier moment, tout juste avant d'embarquer dans l'avion. Ça aussi, c'est pratique!

Nous voilà donc dans l'avion, en direction de Paris. Comme le vol est de nuit, Léo a dormi sur moi pratiquement tout le long. J'étais un peu jalouse du couple devant nous qui avaient une mini-couchette pour leur petite fille de 4 mois. Léo s'est réveillé à quelques reprises, mais on lui donnait sa bavette (qui fait office de doudou) et il se rendormait. Il a pleuré plus intensément au décollage ainsi qu'à l'atterrissage.

Une fois au sol à l'aéroport Charles-de-Gaulle, on est au milieu de nulle part, quelque part sur le tarmac. Il est alors 10h du matin, heure de là-bas, et il y fait une chaleur accablante. C'est un autobus qui nous amène au terminal 3, histoire de récupérer nos bagages. Malheureusement, quelques coéquipiers à Martin qui avaient pris un vol avec transfert à Montréal, ont perdu leurs bagages en cours de route.

L'entrée en sol européen se passe assez rondement. Aucune question. Ils estampillent nos passeports, nous disent bonjour et on passe au suivant. On a quelques heures de temps libre devant nous, car notre prochain vol est seulement à 14h20. On a amplement le temps de constater que l'aéroport regorge d'oiseaux à l'intérieur et que ceux-ci n'ont aucunement peur des humains.

Je me demande bien ce qui s'est passé pour que les avions ainsi que les aéroports deviennent un endroit de prédilection pour la vente de parfum et d'alcool. Il y a quelqu'un qui a la réponse à cette question?

Dernier droit avant notre destination finale, Prague. Un autre tour d'avion, celui-ci beaucoup plus court par contre. À peine 1h30 plus tard et nous étions arrivés en sol Tchèque. Il est tout près de 17h et je commence vraiment à sentir les dernières 30 heures sans sommeil.

Une fois à la sortie de l'aéroport, il y a deux hommes qui nous attendent avec une pancarte indicant "M. Plamondon". C'est Michèle, qui a trouvé et réservé les appartements pour toute l'équipe et qui s'est en plus chargé de nous avoir un transport jusqu'à ceux-ci. Chapeau!

Notre véhicule était muni de 3 sièges pour enfants, face vers l'avant. Léo a dû trouver ça étrange, car il n'a pas dormi de tout le trajet, il regardait partout.

Il est tout près de 19h et on arrive enfin à nos appartements, en plein centre-ville. Pour les prochains 11 jours, on loge au Příčná 4 (oui, ici on nomme la rue avant le numéro) dans le quartier Nove Mesto (Nouvelle ville).

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